"Pour l'instant, ce n'est pas organisé"
Depuis quelques années maintenant, toutes les grandes agglomérations de France ont été envahies par les trottinettes en libre-service : des jaunes, des rouges, des vertes… Mais pour l'instant, Saint-Étienne résiste.
Ce ne sont pas les opérateurs qui boudent la capitale de la Loire mais plutôt les élus qui temporisent, histoire de ne pas devoir rétro-pédaler sur le sujet. "Notre frein là-dessus est simple. On voit ce que ça donne ailleurs, avec l'abandon des trottinettes, des engins en mauvais état et mal garés. Pour l'instant, ce n'est pas très organisé", explique Luc François, vice-président de SEM chargé des transports et des mobilités.
Le relief de Saint-Étienne peut coller
"Il ne faut pas combattre les trottinettes, mais il faut les intégrer dans le domaine public. On s'inspire de Grenoble, la métropole a choisi son opérateur aussi bien de trottinettes que de vélos à assistance électrique", précise l'élu. "On est sur cette réflexion pour l'instant, mais on connait tous le relief de Saint-Etienne, donc l'électro-mobilité a toute ses chances de développement dans l'avenir".
Saint-Etienne Métropole planche pour confier à un seul et même opérateur le déploiement des trottinettes mais aussi celui des vélos électriques. À titre de comparaison, Bordeaux vient d'accueillir au début du mois de septembre sa 7e marque de trottinettes en libre service.
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