Conséquence : les 133 salariés du site vont perdre leur emploi. Pour protester, ils ont décidé de bloquer l'usine. Une grève illimitée depuis vendredi. Ils espèrent désormais négocier au mieux leur sortie.
"Un immense gâchis"
"Il faut qu'ils se battent pour obtenir des indemnités de licenciement, des primes supra légales, un plan de reclassement renforcé, confie Yannis Paraskevaïdis, représentant de l'union locale CGT.
"C'est un immense gâchis, ajoute-t-il. Le bâtiment est immense et neuf, les machines sont performantes, il y a un savoir-faire séculaire. Tout cela se perd d'un moment à l'autre à cause d'une gestion calamiteuse. Aujourd'hui, les salariés n'ont plus rien à perdre !"
Plusieurs élus sont d'ailleurs venus à leur chevet ce lundi. C'était le cas notamment du maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, celle de la Talaudière, Ramona Gonzalez-Grail, le député Régis Juanico ou encore le sénateur Jean-Claude Tissot.
"Nous leur avons apporté notre soutien dans leur négociation pour un véritable PSE afin d'obtenir des primes supra légales", confie ce dernier sur Twitter.
À noter que les négociations avec l'administrateur judiciaire devraient débuter le 20 mars, jour où le tribunal correctionnel de Saint-Étienne pourrait prononcer la liquidation judiciaire de l'entreprise.
