Alors que d'importants travaux ont été menés ces derniers mois, notamment en vue de l'organisation de la Coupe du monde de rugby à l'automne 2023, un nouveau chantier a débuté aux abords de l'enceinte stéphanoise.
Depuis quelques jours, les équipes d'Enedis sont à pied d'œuvre pour remplacer le groupe électrogène installé au stade, et qui sert les jours de match, par une alimentation secourue par le réseau électrique de la ville.
Objectif : obtenir "une électricité très largement décarbonée". Cela va permettre de "réduire les émissions de CO2 de 90% et économiser de l'ordre de 2 à 4.000 litres de fuel par match, donc 12 tonnes de CO2, soit l'équivalent de 35 aller-retour Paris-Marseille", détaille Augustin Montoussé, directeur d'Enedis Loire.
Un fonctionnement pérenne après les JO
Un chantier lancé pour se mettre aux normes avant d'accueillir les Jeux olympiques cet été. "L'impact carbone sur un événement international, c'est pour un tiers l'infrastructure, un tiers la mobilité des gens et un tiers de reste. Et dans ce reste-là, il y a le volet énergie, avec la production de carbone des groupes électrogènes", confie Sébastien Dupland, manager énergie pour Paris 2024.
Pas question, pour autant, de voir ce groupe disparaître. Mais ce ne sera plus la norme. "Ça rassure tout le monde de savoir qu'en cas de gros pépins sur les infrastructures, on a des groupes électrogènes, qui sont là en cas d'ultime secours. Donc ils seront éteints mais ils pourront nous assurer la continuité de l'événement", ajoute-t-il.
À noter que deux nouveaux locaux vont être construits près de la tribune Henri-Point, pour relier tous les branchements avec cette nouvelle installation électrique.
La fin de l'ensemble des travaux et la mise en service sont prévues pour le mois de juin. Un fonctionnement qui restera en vigueur à l'issue des Jeux olympiques.
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