Un mariage qui inquiète
Deux mois environ après la fusion ratée entre les UJM et les universités lyonnaises, le mariage a bien eu lieu entre les écoles d'ingés. Un rapprochement qui inquiète la CGT sur plusieurs points.
"C'est une perte d'autonomie dans la mesure où dans le nouvel établissement l'agence comptable et les services financiers sont installés à l'ECL. Et les directions de l'ENISE sont des directions déléguées", explique une représentante syndicale suivant ce dossier.
"Pour les étudiants, ce changement n'est pas indolore. Au niveau des frais de scolarité, on passe de 600 euros actuellement à l'ENISE, à 2 500 euros. Ça peut fermer des portes à certaines étudiants".
"Il n'y a pas de fusion. Ici on parle d'intégration. Notre école, l'ENISE reste visible. Elle garde son nom et son implantation sur ses deux sites stéphanois. C'est elle qui défendra ses diplômes devant la commission. Il n'y aura pas de mutation sur le site d'Écully. Cet établissement sera plus fort pour se tourner vers le futur", rassure François-Marie Larroutourou, directeur de l'ENISE.
Un changement des frais de scolarité pour "se moderniser"
Concernant les frais de scolarité, la hausse à venir n'est pas niée par le directeur, qui précise tout de même : "les élèves ayant intégré le cursus avant ce rapprochement ne sont pas concernés. La nouvelle grille d'inscription sera mise en place en septembre 2023 et elle ne s'appliquera pas à tous les élèves (boursiers, apprentis exclus)".
L'objectif de la nouvelle grille tarifaire est de permettre aux établissements de se moderniser (projet d'agrandissement des locaux notamment) et de continuer de fonctionner.
