À la suite du conseil municipal et de la tentative d'envahissement de l'hôtel de Ville ce mardi, elle a réagi dans la soirée. Dans un communiqué, ils dénoncent un mouvement "qui s'essoufflait" et qui a "franchi (ce soir) le pas de la violence", condamnant "avec la plus grande fermeté ces actes inadmissibles et intolérables".
La majorité a aussi indiqué qu'une plainte serait déposée, ajoutant qu'un agent de police avait été blessé durant les faits.
Dans la suite de ce communiqué, les élus de la majorité ont également estimé "très grave que les membres de l'opposition qui n'ont pas dénoncé cet acte de violence et anti-démocratique aient par ailleurs justifié ceux-ci".
Parmi l'opposition, les élus du PCF de la ville, qui demandent une nouvelle fois la démission du maire, ont eux souligné que Gaël Perdriau "est le seul responsable" de ce "coup de force démocratique" et qu'il "s'est enfermé dans le déni, l'aveuglement et la surdité, refusant toute idée de la démission."
Le socialiste, Pierrick Courbon, a, lui aussi, réagi sur les réseaux sociaux, pointant du doigt des "propositions formulées par notre groupe en début de conseil pour redonner la parole aux Stéphanois [...] balayées avec dédain par M. Perdriau".
https://twitter.com/pierrickcourbon/status/1663607023437578240
Article initial
Nouveau conseil municipal sous tension à Saint-Étienne (Loire). Mardi 30 mai, la première séance depuis la mise en examen du maire Gaël Perdriau le 6 avril dernier, dans l'affaire du chantage à la vidéo intime.
"On est très loin de l'histoire initiale"
Mais l'élu n'a pas semblé être perturbé par ce climat particulier. Ce dernier s'est exprimé juste avant le début du conseil municipal :
"Je me sens extrêmement serein, d'autant que j'ai maintenant accès au dossier. J'étais visé par sept accusations en septembre, il n'y en a désormais plus qu'une. L'accusation la plus grave, celle de guet-apens en bande organisée, a disparu. On est très loin de l'histoire initiale qui nous a été racontée."
Le conseil municipal a ensuite commencé dans une atmosphère tendue. Les différentes oppositions ont chacune réclamé la démission du maire stéphanois. Le premier édile a répondu, comme toujours, en clamant son innocence.
À noter que c'était aussi le premier conseil municipal depuis le vote de la baisse des indemnités de Gaël Perdriau en tant que Président de la Métropole.
Des manifestants perturbent la séance
Vers 19h, des manifestants présents devant l'hôtel de Ville sont parvenus à entrer dans la mairie de Saint-Étienne. Selon Le Progrès, ils ont ensuite tapé sur les portes de la salle dans laquelle se tient le conseil municipal au son des "Perdriau démission".
Après avoir réussi à forcer les portes, ils ont été repoussés par la police avec du gaz lacrymogène.






