"Le sentiment d'insécurité reste vif au niveau national"
Il devrait y avoir plusieurs contrôles par semaine sur les lignes, où les incivilités sont nombreuses. L'objectif est avant tout de "rassurer nos concitoyens, prévenir les délits et les agressions. Ça jouera beaucoup sur le sentiment d'insécurité, qui reste vif au niveau national", selon Philippe Guimbert, Commandant de la région de la gendarmerie Auvergne-Rhône-Alpes.
Les procès verbaux ont augmenté de 75% dans les trains de la région depuis le début de l'année 2018.
Un travail d'équipes
L'enjeu de l'expérimentation est donc bien coordonner les deux services, comme l'explique Thibaut Lagrange, le Commandant au groupement de Gendarmerie du Rhône : "la Suge nous apporte une excellente connaissance des lignes SNCF. Et les gendarmes leur apportent également un pouvoir de contrôle d'identité qui est très intéressant".
Si l'expérimentation est une réussite, les gendarmes et la sûreté ferroviaire élargiront leurs contrôles au reste de la région.