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Retour sur l'édition 2023 des Nuits de Fourvière avec Dominique Delorme

Jeudi 3 Aout - 07:00

Interview


Un spectacle au festival des Nuits de Fourvière - © Radio SCOOP / Céline Boucharlat
Quelques jours après la fin de cette nouvelle édition des Nuits de Fourvière à Lyon, Dominique Delorme revient sur sa grande dernière à la tête du festival.


Après 20 ans passés à la direction des Nuits de Fourvière, Dominique Delorme passe la main. 

Le directeur a assisté ce samedi 29 juillet au concert de clôture de cette édition 2023 (ainsi qu'à toutes les autres représentations).

Pour Radio Scoop, il revient sur cette dernière édition et sur son aventure à la tête du festival.

Quel est le bilan de cette édition 2023 ? 


L'édition 2023 des Nuits de Fourvière a été un cru tout à fait épatant qui retrouve totalement ceux d'avant Covid. On a une fréquentation tout à fait exceptionnelle de 160.000 spectateurs, qui est le plus grand nombre de spectateurs qu'on puisse accueillir sur une édition complète quand on n'a pas de grand chapiteau supplémentaire. 


C'était votre dernière édition, comment l'avez-vous vécu ? 


Je l'ai vécu avec beaucoup de plaisir et de gourmandise, j'ai été présent sur toutes les représentations. 

Et j'ai pu saluer tous les artistes, notamment tous ceux qui m'ont accompagné toutes ces années, tels que María Pagés, Vinicio Capossela ou encore Florence Foresti. Et tous ces artistes qui sont venus régulièrement et qui ont construit avec moi le programme artistique. 

C'était l'occasion d'organiser tranquillement une passation avec mes successeurs, Emmanuelle Durand et Vincent Anglade, qui sont arrivés début avril pour prendre la mesure de ce qu'est une édition du festival avant de préparer et de présenter le programme 2024. 


Qu'avez-vous ressenti au moment de la fin ? Un pincement au cœur ?


C'est un pincement au cœur bien entendu, puisque c'est 20 ans d'une tranche de vie tout à fait exceptionnelle. J'ai repris ce festival en 2003, on lui a donné un statut juridique spécifique, on est passé de 50.000 spectateurs à 660.000, d'un budget de 5 millions d'euros à un budget de 13 millions d'euros, d'une trentaine de levers de rideau à 133 cette année. 


Donc, on a installé le festival dans le paysage artistique à la dimension à laquelle il devait exister. Sur ce point-là, la mission est accomplie, le festival existe au niveau national et international comme un rendez-vous important pour les artistes et le public. 


On peut aussi saluer un travail remarquable qui a été effectué par une équipe de près de 500 personnes (toutes salariées) qui sont complètement dévouées au festival, il faut maintenant qu'elles le restent bien pour que l'aventure continue dans de bonnes conditions. 

On ne fait rien tout seul, le festival, c'est un travail d'équipe et on a aujourd'hui une équipe extrêmement solide qui porte ce festival. 


Quel aura été votre meilleur souvenir de ces 20 dernières années ? 


Le souvenir le plus frais, c'est le souvenir de la surprise de Nicolas Sirkis et d'Indochine qui me passe un coup de fil huit jours avant la fin du festival pour me demander s'il peut venir clôturer le festival 2023.


Ils avaient envie de retrouver le public dans un cadre plus intime, devant 4.000 personnes, [avec] la proximité qu'on connaît aux nuits de Fourvière entre les artistes et le public. 
C'est un vrai cadeau, c'était la plus belle fin qu'on pouvait espérer. 

C'était une surprise, ça aura été ma dernière surprise au public avant de partir et je suis vraiment heureux de ça. 




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