"Les investigations se poursuivront sur commission rogatoire, sous l'autorité d'un magistrat instructeur, afin de déterminer les circonstances exactes et le mobile de ce passage à l'acte", a-t-on ajouté de même source.
Le jeune homme, dont le casier judiciaire "ne porte mention d'aucune condamnation" et qui est "suivi pour des troubles psychiatriques depuis plusieurs années", avait été interpellé mercredi au lendemain de la macabre découverte.
Cette dernière avait été faite mardi en fin de soirée après l'alerte donnée par une entreprise venue déboucher les canalisations d'un immeuble d'habitation, à la demande de son propriétaire.
"Des mains, un pied ou des bouts de chair ont été retrouvés dans ces conduits. Une scie électrique aurait aussi été retrouvée" non loin du bâtiment, selon le site Lyon Mag, qui a révélé mercredi cette affaire.
"Au cours de sa garde à vue, le mis en cause contestait les faits reprochés tout en tenant des propos de plus en plus incohérents", selon le parquet, qui a fait état d'"expertises psychiatriques (...) nécessaires afin d'approfondir la personnalité" du suspect.
La victime est un jeune homme de 17 ans, dont les relations avec l'auteur présumé du crime n'ont pas été précisées.
Selon le quotidien régional Le Progrès, le mineur, qui résidait à Lyon avec sa famille, avait "disparu mystérieusement" le 13 janvier alors qu'il se rendait "à son lieu de travail à Corbas", banlieue située au sud-est de la capitale rhônalpine.
Sans nouvelle de lui et malgré des recherches de ses proches, sa mère avait signalé sa disparition dimanche dernier aux autorités, d'après le journal.
Une locataire de l'immeuble, "dont les toilettes ne fonctionnaient plus, a indiqué qu'il lui avait semblé entendre des bruits inhabituels" provenant de l'appartement concerné dimanche dans la journée, toujours selon Le Progrès.
Un dispositif de soutien composé par une association d'aide aux victimes et un psychologue a été mis en place pour assister la famille du jeune homme tué, a précisé le parquet.