Parmi les suspects, cinq femmes et quatre hommes, âgés de 35 à 50 ans, ont été interpellés le 12 décembre chez elles, en Seine-Saint-Denis et dans les Hauts-de-Seine, ou sur des lieux de prostitution, à Sens (Yonne) et à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
Des annonces postées sur internet
Tout a commencé il y a deux ans suite à une plainte déposée à Toulon par une victime de ce réseau.
Suite aux premières investigations, plusieurs suspects ont été identifiés en Seine-Saint-Denis.
Les proxénètes publiaient de fausses annonces de rencontres sur des sites spécialisés avec un numéro de téléphone géré par un standard du réseau, qui s'occupait de fixer les tarifs, les prestations et géraient l'agenda des victimes.
Celles-ci, toutes issues de la communauté chinoise, pouvaient faire des passes, dans des appartements loués partout en France.
Les logements perquisitionnés
La police judiciaire a estimé que ce réseau exploitait en même temps une dizaine de femmes. Les proxénètes récupéraient ensuite l'argent via des virements effectués en Chine.
Lors des perquisitions, 240.000 euros de foulards, bijoux et sacs à main d'une grande maison de luxe française ont ainsi été saisis, ainsi que 60.000 euros en liquide et sur des comptes bancaires.