2 versions pour une agression
Vers 3h30 du matin, un serveur se fait bousculer et fait tomber la chicha qu'il portait à une table. Ensuite, deux versions s'opposent.
Celle de Nicolas et de ses amis, que leur avocat, Me Jean-Christophe Basson-Larbi, nous a relaté. Ils assurent avoir été frappés par un videur dans la boîte de nuit, puis à l'extérieur de l'établissement. Des bombes lacrymogènes auraient été lancées par les employés. Et quand ils arrivent à repartir en voiture, ils sentent un impact, qu'ils attribueront ensuite à un tir par arme à feu.
Le patron de la discothèque, que Radio Scoop a pu joindre au téléphone, parle, lui, d'une bagarre entre clients. Les videurs auraient simplement mis les fauteurs de trouble dehors. Il assure également qu'il n'y a eu aucun coup de feu tiré.
Une enquête ouverte
Une chose est sûre : une enquête est ouverte pour violences aggravées par deux circonstances : avec arme (à savoir une bombe lacrymogène voire une pierre), et en réunion. C'est ce qu'a confirmé le Parquet de Lyon à Radio Scoop. Des auditions et vérifications sont en cours.
"Les constatations sur le véhicule et l'exploitation des images de vidéo-surveillance n'établissent pas, à ce stade, l'usage d'une arme à feu, mais les investigations se poursuivent…"
L'enquête est confiée à la brigade de gendarmerie de Corbas, avec le soutien de celle de Mions.






