5 millions d'euros d'arriérés
Cela représente tout de même 54 millions d'euros d'endettement global pour les ménages Puydômois. Mais, contrairement à la croyance populaire, la plupart des personnes en situation de surendettement ne vivent pas au-dessus de leurs moyens.
"Ce sont des gens qui sont, à un moment donné, soit en difficulté après un accident de la vie : chômage, divorce, problèmes généraux, soit tout simplement en insuffisance chronique de revenus", explique Jean-Noël Meriot, le directeur de la Banque de France dans le Puy-de-Dôme.
5 millions d'euros de cet endettement global concernent des arriérés de charges courantes. "C'est le loyer, les charges de chauffage, l'électricité, l'entretien de la famille", poursuit Jean-Noël Meriot.
À noter que 57% des personnes surendettées vivent seules.
Autre différence par rapport à l'an passé, la part des crédits à la consommation dans la dette globale a nettement diminué. Mais près de la moitié des personnes surendettées sont incapables de rembourser leur dette.