Pour le seuil sanitaire, en revanche, ATMO Auvergne-Rhône-Alpes estime que 3% de la population puydômoise est exposée au dépassement sanitaire des particules fines. Ce chiffre bondit à 42% si on considère l'ensemble de la population de la région.
La zone la plus polluée du département : la Limagne. À cause de la forte activité agricole, notamment.
Augmentation de la pollution à l'ozone
Plus inquiétant, la pollution à l'ozone semble se stabiliser, voire augmenter. "En 2018 il y a eu des pics de pollution à l'ozone, notamment au mois d'août, ça faisait assez longtemps qu'on en n'avait pas observé", détaille Cyril Besseyre référent territorial Auvergne d'Atmo Auvergne-Rhône-Alpes.
Cette pollution est directement liée au réchauffement climatique. Car l'ozone n'est pas causée par l'activité humaine. "L'ozone, pour se former, a besoin d'un rayonnement solaire important, explique Cyril Besseyre, donc on a des pics plutôt sur les reliefs, le Sancy, la chaîne des Puys et le Cantal". Un pic de pollution a d'ailleurs été enregistré au sommet du Puy-de-Dôme à l'été 2018.
Vous pouvez retrouver les mesures d'ATMO dans la région en temps réel sur son site internet et son appli Air to Go. Il y a 90 stations de mesure sur l'ensemble d'AURA, dont 8 sur l'agglomération clermontoise.
Par ailleurs, ATMO participe à une campagne national lancée par l'ANSES, l'agence nationale de sécurité sanitaire, pour réunir des données sur la mesure des produits phytosanitaires dans l'air, en vue de mettre en place une réglementation.