Elle vient aussi d'annuler le deuxième arrêté. Conséquence, à Clermont-Ferrand par exemple, ce dimanche 24 janvier, les portes des commerces sont restées fermées.
"Une situation ubuesque" pour la chambre de commerce
Déjà touchés par la crise des gilets jaunes et les confinements successifs, les commerçants qui avaient l'intention de profiter des ouvertures dominicales pour faire venir les client, en sont pour leurs frais.
"Notre territoire économique est accablé" réagit Claude Barbin, le président de la chambre de commerce et d'industrie du Puy-de-Dôme. "Nous restons aussi étonnés que cette décision n'ait lieu que dans le Puy-de-Dôme. C'est une situation ubuesque, qui fragilise encore un peu plus nos entreprises".
Mais le président de la CCI accepte la décision de la justice. Il a réuni les commerçants en urgence ce lundi 25 janvier pour se projeter sur les prochaines semaines et les prochains mois.
"Nous allons profiter de ce moment pour nous coordonner, explique Claude Barbin. Faire une proposition globale, chaînes et indépendants, commerces ruraux et urbains, de centre-ville et de zone commerciale, tous ensemble ! Il s'agira d'un événement qui nous permettra de rebondir sur les prochains dimanches".
Les contours exacts de cet événement restent encore à préciser, mais les commerçants prévoient de l'organiser en mars au plus tôt, au regard de l'évolution de la crise sanitaire.