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Puy-de-Dôme : la transition énergétique au cœur du plan de relance

Vendredi 18 Décembre - 05:00

Actualité


Un trou béant rue Saint-Genès, à Clermont-Ferrand, conséquence d'une rupture de canalisation - © Tiphaine Coulon
Le gouvernement français a annoncé un plan de relance de 100 milliards d'euros pour faire repartir l'économie après le choc dû à la crise sanitaire. Trois axes de travail ont été définis, dont la transition énergétique. Cela permettra au département du Puy-de-Dôme de corriger certaines de ses faiblesses.


Compétitivité, cohésion sociale et transition énergétique. Voilà les 3 axes de travail définis dans le plan de relance mis en place par Emmanuel Macron et son gouvernement, pour faire repartir l'économie après le choc de la crise sanitaire. 100 milliards d'euros sont prévus d'ici 2022. Dans le Puy-de-Dôme, le volet transition énergétique devrait permettre de corriger des faiblesses récurrentes.

Rénovation des bâtiments


Dans le Puy-de-Dôme, 44% de la consommation d'énergie est liée aux bâtiments. Ils représentent d'ailleurs à eux seuls 2/3 des émissions de gaz à effet de serre dans le département.

Le plan de relance prévoit donc des aides pour les particuliers, avec le dispositif MaPrimeRenov, qui sera élargi en 2021. Il sera désormais accessible à tous les propriétaires, aux copropriétés et aux bailleurs.

Pour les collectivités territoriales, des fonds seront aussi disponibles pour engager des travaux de rénovation. Cela peut concerner des travaux dans les collèges, des lycées ou des complexes sportifs.

L'État prévoit aussi des travaux sur ses propres bâtiments, notamment à Marmilhat ou sur le site Léo Lagrange à Clermont-Ferrand. Les universités sont aussi concernées.



Amélioration des réseaux d'eau


L'autre grand projet, c'est la rénovation des réseaux d'eau dans le Puy-de-Dôme.

Selon la délégation Allier-Loire de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne, le rendement du réseau n'est que de 69% dans le département. Ce qui signifie que quand 100 litres d'eau potable sont envoyés dans les tuyaux, seulement 69 arrivent au robinet !

"Il y a beaucoup d'eau qui se perd dans des canalisations qui fuient, explique le directeur de la délégation, Jean-Pierre Morvan. L'idée c'est d'aider au financement des travaux pour renouveler ces canalisations. Ce sont des investissements que l'on peut ensuite amortir sur des durées très longues. La durée de vie d'un réseau d'eau potable, c'est 40 à 60 ans".

Dans le département du Puy-de-Dôme, la commune d'Ambert a déjà répondu à un appel à projet : elle va bénéficier d'un financement pour améliorer ses canalisations mais aussi son réseau d'assainissement.



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