Il avait aussi réclamé une amende de 5.000 euros, sans demander de peine d'inéligibilité.
Douze mois de prison avec sursis et 3.000 euros d'amende avait par ailleurs été requis contre sa compagne pour proxénétisme.
"Nous ne sommes pas face à des gens qui ont prostitué à marche forcée des personnes" mais "qui ont toléré la prostitution", avait alors déclaré le procureur.
Une douzaine de prostituées et transsexuels
L'homme et sa compagne avaient été interpellés début décembre à la suite d'une enquête sur l'activité de prostituées dans un gîte et un immeuble de la ville, dont cette femme était propriétaire.
Les surveillances effectuées avaient confirmé la présence habituelle d'une douzaine de prostituées et de transsexuels originaires d'Afrique et d'Amérique du Sud dans neuf chambres louées.
Lors du procès, les avocats des deux prévenus avaient plaidé la relaxe. "Le sort réservé à Marc Boléa et son ex-compagne est ubuesque", avait lancé Antoine Vey, avocat de cet élu, dénonçant la "disproportion totale" des investigations menées.
"Je n'ai jamais touché quoi que ce soit qui provienne de chez Marie-Line", avait assuré son client à la barre, admettant avoir eu connaissance par la presse, quelques mois avant son interpellation, des activités de prostitution exercées par des femmes hébergées dans les gîtes de sa compagne : "je lui avais dit de faire attention", avait-il déclaré.
Sa compagne avait quant à elle reconnu s'être laissée "déborder" par la situation: la prostitution, "je ne conteste pas que ça existait". "Mon établissement n'est pas le seul où il y a ce genre d'activité" mais "je n'ai jamais participé à quoi que ce soit qui (la) favorise", s'était-elle défendue.






