En tout, 219 places sont réparties entre la pouponnière (de 0 à 3 ans), le foyer (de 3 à 18 ans) et enfin, un service d'accueil réservé aux très jeunes mamans.
Accompagnées dès la fin de leur grossesse par des auxiliaires de puériculture, les jeunes femmes souvent mineures y apprennent à devenir mère. Tout en se construisant un avenir professionnel.
Plus de bébés placés, pas assez de personnel
Malgré les besoins, l'IDEF ne prévoit pas d'augmenter les places d'accueil. Des travaux importants sont toutefois prévus pour moderniser les locaux.
Cette année, c'est l'espace famille qui a été rénové. Le lieu dispose de plusieurs salles pour permettre aux parents de rendre visite à leurs enfants après une décision de placement. Il offre désormais plus d'intimité aux familles, une cuisine a même été aménagée pour des moments plus conviviaux.
Un peu plus loin se trouve la pouponnière. Actuellement, 64 bébés sont pris en charge pour une capacité initiale de 55 berceaux. Une situation de saturation qui s'explique à la fois par une hausse des placements des tout petits que par les difficultés de recrutement. Au total, 39 postes sont vacants à l'IDEF.
"On remarque aussi une vague de départs en retraite des assistants familiaux, donc moins de familles d'accueil pour prendre en charge les petits quand ils sortent de la pouponnière", explique Émilie Sellès, récemment nommée directrice de l'IDEF.
La Métropole de Lyon a réservé une enveloppe de 8 millions d'euros pour la réalisation des différents chantiers de rénovation.
Une hausse de 20% des investissements depuis 2020
Côtés investissements, la Métropole de Lyon met en avant une hausse de 20% des financements dédiés depuis 2020 à la protection de l'enfance. Un nouveau schéma directeur doit par ailleurs être présenté en Conseil métropolitain lundi prochain.
"On a par exemple l'ouverture de places en centre parental pour éviter les placements quand les parents rencontrent des difficultés. On a aussi pour projet d'ouvrir des places d'accueil spécifiques pour des enfants qui sont en situation de handicap. On souhaite enfin mieux articuler les dispositifs jeunes majeurs sur la tranche d'âge 18-25 ans", détaille Lucie Vacher, vice-présidente à la Métropole chargée de l'enfance, de la famille et de la jeunesse.
Une pouponnière associative devrait aussi ouvrir pour garantir une capacité d'accueil plus importante pour les nourrissons.
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