"La prison, c'est l'enfer"
Dans la soirée, le procureur de la République de Saint-Étienne, David Charmatz, a fait un point sur l'affaire. "L'autopsie réalisée par les médecins experts de l'Institut médico-légal de Saint-Étienne établit que le décès a été causé par un syndrome asphyxique par strangulation", souligne le procureur. La garde à vue de la co-détenue a donc été prolongée ce mardi soir.
Cette mort pose toujours questions. Pour Stéphane Perrot, représentant UFAP UNSA à la Talaudière, il n'est pas facile d'empêcher ce type d'incidents. "Prévenir ce genre de choses c'est compliqué, car nous, nous sommes un peu à l'extérieur. La nuit, les cellules sont fermées et les personnes sont à l'intérieur. On ne sait pas toujours ce qu'il s'y passe, il peut y avoir un conflit, ça peut se jouer sur pas grand chose. Des rondes sont faites mais ça peut démarrer au quart de tour".
Stéphane Perrot argumente : "l'état psychologique des personnes, dans une cellule le soir, ce n'est pas le même que quelqu'un dans son canapé chez lui devant la télévision. La prison, c'est un enfer. Certains disent qu'aujourd'hui c'est l'hôtel 4 étoiles, mais pas du tout, c'est un monde à part et prévenir ce qu'il s'est passé, c'est impossible".
L'enquête se poursuit et elle est menée par la sûreté départementale.
