Dans un communiqué, le procureur de la République de Saint-Étienne apporte des précisions sur les faits survenus dans la soirée de lundi.
"Une mesure de garde à vue a été prise à l'encontre de la co-détenue qui avait initialement donné l'alerte et permis la découverte du corps de la défunte hier soir, 24 février, vers 23 heures 30 en raison des incohérences dans ses déclarations", assure David Charmatz.
Une autopsie du corps de la victime doit avoir lieu dans la journée.
Par ailleurs, la gardée à vue est âgée de 30 ans et purgeait depuis le 29 mars 2019 une peine de 5 ans d'emprisonnement pour dégradations de biens par moyens dangereux. De son côté, la victime était âgée de 58 ans et purgeait une peine criminelle.
L'enquête a été confiée à la sûreté départementale.
Article d'origine
L'enquête initiale, ouverte sur les recherches des causes de la mort d'une détenue de 58 ans, "a été requalifiée en enquête pour meurtre", a confirmé mardi matin à l'AFP le procureur de la République de Saint-Étienne, David Charmatz.
Des traces suspectes
Âgée d'une trentaine d'années, la codétenue de la victime, présentée comme "fragile psychologiquement" par un représentant syndical du centre pénitentiaire ligérien, était mardi en garde à vue au commissariat central de Saint-Étienne.
Elle est soupçonnée d'avoir donné la mort par strangulation à la détenue décédée, quinquagénaire, qui présentait des traces suspectes au niveau du cou lorsqu'elle a été découverte inanimée par une équipe de surveillants de nuit vers 23h00.
