C'est le cas notamment en Auvergne Rhône-Alpes. Benoît Klein est dirigeant de la société Rhône Guêpes Frelons. Il a constaté une augmentation du nombre d'intervention de 50% par rapport à l'année dernière.
S'il a tant de travail, il l'explique par plusieurs raisons. "Il y a d'abord le réchauffement climatique qui induit des températures en hausse, ce qui profite à ces insectes. Par ailleurs, il y a eu un hiver particulièrement clément avec peu de gelées, et un printemps avec des températures régulières. Cela a permis le développement rapide des nids de guêpes et de frelons."
"Le risque de piqûre reste minime à distance du nid"
L'une des autres raisons de la prolifération de cet insecte serait l'absence de Français dans les parcs et les jardins durant le confinement. La nature aurait ainsi repris ses droits.
Mais alors que faire face à une guêpe pour ne pas se faire piquer ? Benoît Klein précise qu'elle n'a "pas de velléité d'attaque si elle n'est pas à proximité de son nid. La guêpe est plutôt pacifique, mais la piqûre existe si l'on fait des gestes qui l'affole ou en lui marchant dessus involontairement. Mais en restant à distance du nid, le risque de piqûre reste minime."
Si l'un de vos réflexes, c'est d'installer dans votre jardin une bouteille en plastique coupée en deux et d'y mettre des appâts sucrées, oubliez cette pratique. C'est une mauvaise idée selon Benoît Klein car cela attire d'autres guêpes. "L'idéal est de repérer le nid et d'appeler un professionnel si nécessaire."
