Plus grand, plus moderne : le centre international de recherche sur le cancer inauguré à Lyon

"C'est un nouvel espoir pour la prévention, la recherche et le contrôle de la maladie. Ce centre va permettre de mener un travail plus innovant et percutant, après des années marquées par la crise du Covid qui a pénalisé les soins et la recherche contre le cancer", a salué Jérôme Salomon, l'ex-directeur général de la Santé nommé cette année sous-directeur général de l'Organisation Mondiale de la Santé.


Le bâtiment de 15.000 m² comprend à la fois des laboratoires ultramodernes, des espaces de réunion et des bureaux ainsi qu'une biobanque sécurisée abritant quelque 6,5 millions d'échantillons stockés en congélateurs ou en cuves d'azote.

Plus de 300 chercheurs issus de plusieurs dizaines de pays différents travaillent ensemble quotidiennement. Des équipes qui pourront doubler dans les prochaines années.

La vocation du CIRC réside dans la formation et la recherche sur la prévention et les causes de la maladie, en particulier sur le rôle des facteurs de risque liés à l'environnement et au mode de vie, et sur l'étude de leur interaction avec le capital génétique de chacun.


"On sait aujourd'hui que quatre cancers sur dix sont liés à notre mode de vie : ce que l'on mange, ce que l'on respire... D'où l'importance d'accélérer la recherche sur les causes du cancer", a ajouté François Braun, ministre de la Santé présent pour l'inauguration.

"Avec ce bâtiment en pointe, nous sommes en mesure de répondre aux enjeux de recherche et des questions qui nous occupent en ce moment", s'est réjoui Elisabete Weiderpass, directrice du centre.

Financé par la Métropole de Lyon, la Ville, l'État et la Région, le CIRC s'insert dans un quartier déjà en pointe sur les questions de santé. L'année prochaine, l'OMS doit d'ailleurs ouvrir un centre mondial de formation, visant à accueillir 16.000 personnes par an, dans ce biodistrict de Gerland.