"Pas d'incidents majeurs"
En début de soirée ce lundi, chacun sa stratégie : certains restaurateurs contrôlent le pass dès l'entrée, d'autres une fois les clients assis. "On s'est tous formé, on a télécharger l'application et dans l'ensemble ça se passe bien", assure Olivier du restaurant Casabéa dans le 2e arrondissement. "On a pas eu à refuser de clients aujourd'hui, ceux qui sont venus étaient tous au courant et avaient leur pass. Peut-être parce que c'est le premier jour... Les autres ne sont tout simplement pas venus", ajoute-t-il.
"Je suis vaccinée, en règle... Le pass je l'ai sur mon téléphone enfin j'espère que ça va marcher", sourit Frédérique.
Vers 20h30, toutes les tables n'étaient pas remplies y compris en terrasse. "Bien sûr ça fait un manque à gagner. Regardez sur les pelouses, les gens prennent à emporter... Je peux les comprendre", commente ce gérant d'un bar de la Presqu'île qui ne propose pas la vente à emporter. "Mais pour ceux qui viennent, tout le monde joue le jeu."
Célia n'a qu'une dose de vaccin. "Ce sera sushis sur les quais !", lance la jeune fille, qui a tout de même pu passer entre les mailles du filet plus tôt dans la journée. "On a pu mangé au restaurant ce midi, c'était dans un coin un peu perdu de Lyon... On ne nous a pas posé de question et le restaurateur n'avait pas l'air au courant."
Les professionnels risquent pourtant un rappel à l'ordre, voire une fermeture administrative en cas de non respect des règles. Les contrevenants encourent un an de prison et de 1.000 euros d'amende s'ils sont verbalisés quatre fois dans un délai de 30 jours. Mais le gouvernement a promis une semaine de rodage avant que ne tombent les premières sanctions.









