Les bars ferment, pas les restos
Les bars et les cafés vont fermer à partir de mardi et pour deux semaines. Dès dimanche soir, l'Union des métiers des industries de l'hôtellerie (Umih) s'est dite "extrêmement alarmée" de ce nouveau coup dur pour un secteur déjà durement éprouvé par la crise sanitaire.
En revanche, les restaurants pourront rester ouverts, à Paris mais aussi partout en France, y compris à Aix-Marseille où ils avaient dû baisser le rideau il y a une semaine. Le gouvernement suit en effet l'avis du Haut Conseil de Santé Publique qui a validé dimanche le protocole sanitaire renforcé proposé par les professionnels du secteur et qui sera applicable dans les zones d'alerte maximale ainsi que dans les zones d'alerte renforcée.
Là-aussi, les modalités de ce protocole seront détaillées lundi par les ministres compétents. Selon l'Umih des Bouches-du-Rhône, les restaurateurs devront notamment recenser leurs clients pour les contacter après coup en cas de besoin, garder 1,5 mètre entre chaque table et rendre obligatoire le paiement à table, mais aussi fermer leurs établissements à 22h.
Amphis bondés
Matignon a également annoncé que les salles ou amphithéâtres des universités ne pourraient, à partir de mardi, être remplis qu'à 50% de leur capacité au maximum en zones d'alerte renforcée et maximale. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait déclaré avoir été "choqué" par les images d'amphis bondés.
Enfin, et toujours pour faire face à un regain de circulation du Covid-19, le télétravail est "plus que jamais" privilégié dans ces mêmes zones, a rappelé le gouvernement.
Quid de Lyon et Saint-Étienne ?
Si Paris a rejoint dimanche soir Marseille et la Guadeloupe, d'autres grandes villes, comme Lille, Lyon, Grenoble, Toulouse et Saint-Etienne pourraient également basculer prochainement en zone alerte rouge.