La petite ville industrielle de 22 000 habitants avait connu en novembre un inhabituel épisode de violences urbaines.
Différentes pistes de réflexion
Parmi les pistes de réflexion a été évoquée la définition de "territoires de délinquance" qui dicteraient la répartition des effectifs dans la police et la gendarmerie.
Gérald Darmanin pose aussi la question des "tâches indues" demandées aux effectifs, avec quelques exemples: "Pourquoi ce sont des gens en uniforme qui accueillent le public dans les commissariats ? De même pour les surveillances de garde à vue ou le visionnage des caméras de vidéo protection ?".
Le ministre a par ailleurs proposé de bloquer les effectifs dans l'Ouest du pays, considéré en sureffectif - citant notamment Biarritz et La Rochelle - pour affecter plus de moyens aux régions sous-dotées.
Il a dit vouloir travailler avec les élus locaux afin de réserver une part des logements sociaux aux gendarmes et policiers, des places en crèches ou encore des possibilités d'emplois pour leurs conjoints. "C'est un contrat social que nous portons".