Une fois que le médecin-traitant d'un malade a rempli le fichier "Covid contact" avec le nom, le numéro de téléphone et l'adresse e-mail du patient, il va évidemment faire une ordonnance pour que toutes les personnes du foyer soient testées et isolées. C'est ensuite la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) qui prend le relais pour le suivi épidémiologique.
Les personnes contact sont testées et ont accès à des masques
Il s'agit de rechercher les personnes ayant été en contact avec le patient au cours des dernières 48 heures, à moins d'un mètre sans masque pour un repas, une conversation, un baiser...
On recherche aussi les personnes avec qui il serait monté en voiture ou resté dans un bureau pendant au moins 15 minutes. On va aussi lui demander s'il a reçu des actes d'hygiène ou des soins. Enfin s'il s'agit d'un élève ou d'un enseignant, l'ensemble de la classe est concerné.
Les équipes du dispositif "tracing" contactent ensuite les personnes identifiées, gèrent l'organisation des tests RT-PCR, vérifient l'accès à des masques chirurgicaux en pharmacie et établissent, éventuellement, des arrêts de travail.
Tous sont soumis au secret médical. Seuls des médecins de la CPAM ont accès au système d'information de dépistage (SI-DEP) dans lequel les laboratoires entrent les résultats des tests. Il n'y a pas d'autre information concernant la santé du patient et ses éventuels antécédents.
Pas d'obligation de donner ses contacts
La loi ne l'oblige pas à délivrer ses contacts et il peut décider, pour chaque personne contactées par la CPAM, si cette dernière peut donner son identité.
Tous ceux croisés avec un matériel de protection (masque ou vitre par exemple) ne sont pas ce qu'on appelle des contacts à risques, tout comme les personnes croisées dans la rue.