Ces mesures pourraient aller jusqu'au confinement dans ces zones concernées.
D'ici là, "des concertations seront menées dans les régions Ile-de-France et Hauts-de-France et dans les départements contigus à ces régions, pour recueillir l'avis des élus sur les mesures envisagées", a-t-il ajouté à l'issue du Conseil des ministres.
Gabriel Attal "optimiste" sur la décision du régulateur européen
Le porte-parole du gouvernement s'est dit "optimiste" sur la décision que doit annoncer jeudi l'Agence européenne des médicaments (EMA) sur le vaccin AstraZeneca, dont l'utilisation a été suspendue par plusieurs pays, inquiets de possibles effets secondaires.
"Un avis est attendu demain, nous le suivrons", a déclaré M. Attal à l'issue du Conseil des ministres.
"Nous espérons et nous avons des raisons de croire qu'elle (l'EMA) continuera à autoriser l'utilisation du vaccin AstraZeneca. Il suffit de reprendre les déclarations faites dans la conférence de presse d'hier pour s'en convaincre et être optimiste", a ajouté le représentant du gouvernement.
Si l'EMA "confirme (...), la sûreté sanitaire du vaccin AstraZeneca, nous pourrons alors reprendre sans délai la vaccination de plus belle et avec une sérénité, nous l'espérons, renforcée", a assuré M. Attal.
S'adressant aux Français ayant déjà reçu une première dose de ce vaccin, il a affirmé que "les données dont nous disposons sont rassurantes". "Les cas recensés" de tromboses "sont extrêmement rares" et "aucun lien surtout n'a été établi à l'heure actuelle entre ces tromboses et la vaccination", a-t-il détaillé.