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NETFLIX, STATUT, CINÉMA : ROSELYNE BACHELOT FACE AUX ÉTUDIANTS À LYON

Vendredi 15 Octobre - 15:40

Actualité


Roselyne Bachelot a échangé avec les étudiants de la CinéFabrique à Lyon 9e. - © Léa Duperrin / Radio SCOOP
En déplacement à Lyon ce vendredi 15 octobre, Roselyne Bachelot a commencé sa visite par une étape à la CinéFabrique, école de formation aux métiers du cinéma. L'occasion d'échanger avec les étudiants sur l'accès à la culture, la place des scénaristes et les plateformes de streaming.


Après avoir visité l'école de la CinéFabrique et visionné plusieurs courts-métrages, la ministre de la Culture a pris une bonne heure pour échanger avec les étudiants, qui ont fait part de certaines de leurs inquiétudes.

Les étudiants demandent un "vrai statut" pour les scénaristes


Dès le début, les questions portent sur le statut de scénariste. "Le problème aujourd'hui, c'est qu'il n'y en a pas. On n'a aucune visibilité et finalement, c'est une situation assez précaire", lance un étudiant. Un autre ajoute : "aux États-Unis, c'est bien plus valorisé..."

"Il y a bien un statut d'auteur", répond la ministre. "Pas vraiment non", relance un étudiant manifestement peu convaincu... "Si, si, et avec toute la liberté que cela induit, et cette liberté a un coût. Mais il est vrai qu'en France, nous avons de très bon techniciens et ce qui nous manque c'est de raconter des histoires. Tout cela nous y travaillons", a poursuivi la ministre en faisant état des investissements en cours à travers le plan France Relance, notamment concernant la formation.

De quoi permettre à la France de peser davantage face aux grandes plateformes de streaming ? "Il est nécessaire d'investir, c'est certain car sinon, on va se faire bouffer ! ", poursuit Roselyne Bachelot qui invite les étudiants à rester travailler pour des films et séries françaises.



Les étudiants ont également interrogé la ministre sur la nécessité de rendre le cinéma plus accessible. "Aujourd'hui, une place de cinéma ça coûte aussi cher que d'aller à l'Opéra", soulève une étudiante. "Comment faire pour que les gens continuent d'aller en salle plutôt que de consommer sur les plateformes ?"

"C'est tout l'objet du pass culture", rétorque la ministre. "C'est justement ce qui doit permettre aux jeunes d'aller au cinéma." Expérimenté depuis 2019 sur une partie du territoire, le pass culture concerne les jeunes de 18 ans, qui disposent de 300 euros pendant 24 mois "pour découvrir des propositions culturelles". Il doit être étendu aux élèves de 4e l'an prochain.

Les étudiants ont aussi abordé la question des aides pour les films, avec la nécessité selon eux de décentraliser tout ce qui est fait depuis Paris. La ministre a salué à plusieurs reprises le modèle de l'école qui accueille 50% d'élèves boursiers. Un modèle qu'elle envisage de reproduire dans d'autres villes, à travers un axe Lille - Paris - Lyon - Marseille.

Ce vendredi après-midi, la ministre est également attendue au studio de jeu vidéo Old Skull Games à Villeurbanne, avant de visiter le Pôle Pixel.