L'insécurité au cœur des débats
Michèle Picard a présenté samedi ses 49 colistiers en vue des élections, une liste renouvelée de moitié. Le Parti Communiste Français (PCF) reste majoritairement représenté, viennent ensuite : La France Insoumise, le Parti Socialiste et d'autres formations de gauche. L'élue sortante peut donc se prévaloir d'un large soutien, mais reste fragilisée.
Récemment, la ville de Vénissieux a surtout fait parler d'elle pour de tristes faits divers. La question de l'insécurité occupe en conséquence une large place dans les débats entre les candidats.
Le socialiste Lotfi Ben Khelifa, a lui préféré rejoindre la liste LREM menée par Yves Blein, député de la circonscription. À noter aussi la candidature écologiste de Sandrine Perrier, adjointe de la majorité sortante, qui a décidé de mener sa propre liste au mois de mars.
À droite, fausse alliance et tentative de sabotage
Pendant ce temps là, les chamailleries politiques continuent entre le candidat divers droite Christophe Girard et Damien Monchau, du Rassemblement National. Ce dernier a récemment affirmé qu'il y avait un accord prévu avec son rival pour une éventuelle alliance au second tour des élections municipales. Ce que Christophe Girard a nié par la suite.
Début février, Christophe Girard avait envoyé un courrier à plusieurs candidats présents sur la liste du Rassemblement National en 2015, dans le but de les convaincre de ne pas soutenir Damien Monchau... accusé de renforcer l'abstention en favorisant "la dispersion des voix des Vénissians", rapporte Le Progrès.
D'autres candidats se sont déclarés pour Vénissieux : Pascal Dureau sans étiquette, Marie-Christine Seemann pour Lutte Ouvrière et plus récemment, Yalcin Ayvali pour l'Union des citoyens indépendants de Vénissieux.