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Mobilisation aux urgences du Puy-en-Velay contre l'insécurité

Vendredi 30 Avril - 07:03

Actualité


L'hôpital Émile Roux du Puy-en-Velay - © Google Street View
Le personnel des urgences de l'hôpital Emile Roux au Puy-en-Velay s'est mobilisé jeudi pour réclamer plus de moyens contre l'insécurité après des agressions, déposant symboliquement des blouses blanches devant l'établissement, ont indiqué manifestants et syndicats.


"Trois agressions ont eu lieu en trois semaines aux urgences, c'est un problème récurrent et ce n'est pas sécurisant, ni pour les agents ni pour les usagers", a déclaré Amandine Rabeyrin, secrétaire général du syndicat CGT-Santé de Haute-Loire.

Une soixantaine de membres du personnel soutenus par l'ensemble des syndicats (FO, CFDT et CGT) se sont réunis jeudi après-midi devant l'établissement avec des pancartes sur lesquelles était écrit "stop violence" ou "qu'attendez-vous pour nous protéger?".

Tous les corps de métier étaient représentés: infirmières, aide-soignants, brancardiers, médecins, agents administratifs. Le personnel réclame le recrutement d'un agent de sécurité 24 heures sur 24.

Insultes, morsure et arme blanche


Vendredi, une infirmière avait été agressée verbalement par un patient et son collègue qui avait tenté de s'interposer avait été mordu par cet homme, sur lequel une arme blanche avait été retrouvée.

"On a de plus en plus de gens incontrôlables, sous l'emprise d'alcool ou de stupéfiants, et il est souvent trop tard quand la police arrive", a témoigné cette infirmière sous couvert d'anonymat.

"La semaine avant, un autre patient avait agressé un brancardier et un aide-soignant qui sont depuis en arrêt maladie", a-t-elle raconté.

"L'hôpital, les urgences, sont des lieux où le stress, l'angoisse, les traumatismes et la peur sont omniprésents. Ne rajoutons pas l'insécurité!", écrivent dans une lettre les membres du personnel.

L'intersyndicale avait déposé un préavis de grève reconductible à ce sujet en juin 2019 et depuis "aucune solution satisfaisante n'a été proposée", selon Amandine Rabeyrin.

La direction a proposé jeudi de mettre en place un agent de sécurité la nuit durant le week-end "mais ce n'est pas suffisant, la dernière agression s'est déroulée en semaine en pleine journée!", a-t-elle précisé, prévoyant d'interpeller les élus, l'Agence régionale de Santé et la préfecture.



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