Il a toujours nié les faits malgré la présence de son ADN retrouvé dans la voiture et sur les vêtements de la jeune femme.
Le procès qui débute ce lundi matin devant la Cour d'Appel de Lyon doit durer trois semaines. Le verdict est attendu le 6 décembre.
Une nouvelle épreuve pour la famille
Un nouveau procès qui s'annonce encore difficile pour la famille d'Anne-Sophie Girollet. "C'est extrêmement dur pour mes clients " explique Maître Béatrice Saggio, leur avocate, "ce que la famille attend, c'est d'avoir un jour la vérité, savoir comment les choses se sont déroulées : est-ce que Jacky Martin attendait Anne-Sophie ce soir-là à la sortie du Théâtre, est-ce que c'est le fruit du hasard d'une rencontre? ".
Rappel des faits
Étudiante en troisième année de médecine à Lyon, Anne-Sophie Girollet, 20 ans, avait disparu le 19 mars 2005 après un gala de danse à Mâcon.
Le corps de la jeune fille, morte par suffocation, avait été retrouvé le 2 avril, flottant dans la Saône. Sa voiture avait également été retrouvée dans la rivière, non loin de là.
Pendant 7 ans, cette affaire est restée une véritable énigme. Mais en 2012, un ADN retrouvé dans la 405 grise et sur le corps de la jeune femme parle enfin, grâce aux progrès de la science. C'est celui de Jacky Martin, 54 ans à l'époque. Cet habitant de la région était déjà connu pour des faits de vols et de violences.