"Même si des efforts ont pu être consenti", admettent-ils, "cela est bien maigre au regard des risques sanitaires et cela devient de plus en plus dangereux face à cette pandémie".
Pouvoir agir "en temps de guerre"
Selon les trois organisations, "le constat est récurrent de jour en jour", avec un "manque de masques, gants et gel hydroalcoolique", un "manque de sanitaires et douches" accessibles, des services de restauration "pas assez répandus" et des "clients ne respectant pas les conducteurs à la juste mesure".
Les syndicats réclament "des dispositifs sérieusement protecteurs pour agir en 'temps de guerre'". Ils demandent notamment "l'arrêt des transports non essentiels", la "réquisition des aires de repos, stations-services, restaurants routiers" et, pour les transports sanitaires, "les mêmes protections que les urgentistes".
La semaine dernière, FO avait, seule, lancé puis levé un appel au droit de retrait à partir du 23 mars pour les salariés du transport routier et de la logistique "non essentiels". Le syndicat avait expliqué lever son appel après avoir obtenu une série d'engagements du gouvernement pour garantir la sécurité sanitaire des chauffeurs pendant l'épidémie de coronavirus.