Le Tribunal de Grande Instance de Clermont-Ferrand rend sa décision ce mardi sur l'indemnisation des familles des enfants victimes de ce vaccin contre la méningite.
150 plaignants réclament un préjudice d'anxiété. Ils dénoncent les effets indésirables d'un lot défectueux : des nausées, des diarrhées aiguës, des fortes poussées de fièvre, des éruptions cutanées ou encore des troubles du sommeil. Des symptômes qui ont parfois duré des années.
Négligence des pharmaciens ?
Pour rappel, en 2014, le laboratoire CSP avait alerté les autorités sur des défauts de fabrication : des traces d'oxyde de fer ont été retrouvées dans son vaccin Méningitec.
L'agence nationale du médicament avait alors demandé aux pharmaciens de retirer de la vente les lots de vaccins défectueux à la date du 24 septembre 2014.
Mais selon certains avocats, les pharmaciens n'avaient pas averti les familles qui avaient acheté le fameux vaccin quelques jours avant mais n'avaient pas encore vacciné leur enfant. Certains auraient même ignoré la demande de l'ANSM.