Cette nouvelle garde à vue, mardi, "a débuté sans résultats tangibles à cette heure", a précisé le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Eric Maillaud. Revenant brièvement sur le cas du deuxième lycéen, entendu la veille, il a précisé qu'"il ni(ait) tout".
Mardi, le lycée Pierre Joël Bonté de Riom est resté fermé, assurant néanmoins des cours à distance, selon le rectorat.
Dans ce dossier, l'enquête a été confiée au commissariat de Clermont-Ferrand pour "menaces de mort sous conditions".
Des mails envoyés via l'ENT
Les premiers messages envoyés la semaine dernière à des enseignants et conseillers d'éducation étaient "à caractère pornographique" puis se sont transformés ce week-end en "menaces de violences, de viol et de mort", avait déclaré lundi le procureur.
Un dernier message comportait en pièce jointe une image en lien avec le djihadisme "comme on en trouve partout", avait-t-il ajouté, écartant pour l'instant le caractère terroriste de ces menaces.
Les messages ont tous été envoyés par courriel via l'ENT, outil de communication de l'Éducation nationale permettant aux établissements de communiquer avec les familles.
Une cellule psychologique a été mise en place dans l'établissement, qui compte environ 1.000 élèves.