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Mars bleu : l’importance du dépistage du cancer colorectal

Mardi 11 Mars - 12:23

Santé


Le pôle universitaire de Gap - © Radio SCOOP/Carmen Buecher
Pour Mars bleu, mois dédié à la prévention et au dépistage du cancer, une rencontre-débat est organisée ce mercredi 12 mars au pôle universitaire de Gap. L'occasion pour les spécialistes de revenir sur l'importance du dépistage et d'écouter des témoignages.


Prévenir et guérir le cancer colorectal : voilà l'objectif de cette rencontre-débat à l'amphithéâtre du pôle universitaire de Gap, 2 rue Bayard, mercredi 12 mars à partir de 18h.

Le deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes


Le cancer colorectal est une maladie très fréquente. Chez les femmes, après le cancer du sein, c'est le deuxième cancer le plus fréquent. Chez les hommes, le cancer colorectal est le troisième plus important après celui de la prostate et des poumons. 

Les symptômes, comme les douleurs abdominales, le sang dans les selles, les troubles du transit, une constipation inexpliquée, l'amaigrissement, sont remarqués souvent trop tard, comme l'explique Docteur Jean-Guy Bertolino, gastroentérologue à l'hôpital de Gap.
 

"C'est une tumeur bénigne qui grossit petit à petit dans l'intestin. Quand cette tumeur grossit, au fil des années, elle se met parfois à saigner, mais ce saignement est microscopique et ne se voit pas dans les selles. Ce stade asymptomatique dure à peu près dix ans. Pendant dix ans, on est porteur d'une petite lésion pré-cancéreuse, mais qui ne donne aucun symptôme."

47.000 nouveaux cas par an


Chaque année, 47.000 nouveaux cas sont détectés, dont 18.000 décès. Des chiffres "angoissants" mais qui pourraient être "transformés grâce au dépistage", selon le gastroentérologue.

"Pour limiter fortement la mortalité du cancer, il faudrait qu'il y ait 65% de la population ciblée qui se fasse dépister. On éviterait 6.000 décès par an. Pour l'instant, en France, on est très mauvais par rapport aux autres pays européens : on n'a que 35% des personnes invitées à se faire dépister qui le font, on atteint 40% dans les Hautes-Alpes."

Ce dépistage s'adresse aux femmes et aux hommes entre 50 et 74 ans. L'accessibilité du test est facile : par votre médecin généraliste, par un pharmacien ou sur internet. 

Le but du dépistage est de dépister le saignement occulte dans les selles tous les deux ans.

Si le cancer est pris assez tôt : "C'est là qu'on guérit dans 100% des cas, ou au moins 90% des cas."

Une rencontre-débat


Lors de cette rencontre-débat à l'amphithéâtre du pôle universitaire de Gap, mercredi 12 mars, l'accent sera porté sur le fonctionnement et l'importance du dépistage. 

Des diététiciens et des éducateurs sportifs vont intervenir pour mettre en avant les facteurs de risques modifiables, comme la sédentarité, l'alimentation, l'alcool, le tabac… Il y aura une table ronde avec des médecins et des patients viendront partager leur histoire.


Tout au long du mois de mars, plusieurs événements sont organisés dans le département des Hautes-Alpes, comme une soirée animée au profit de la Ligue contre le cancer, le vendredi 21 mars, à la piscine intercommunale du Pays des Écrins.


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