Ce jour-là, le jeune homme est à un arrêt de bus à la Part-Dieu et il voit un couple se faire prendre à partie par un groupe de jeunes, car il s'embrassait. Marin intervient et subit un déferlement de violences. Des coups de béquille à la tête le plonge dans un coma pendant onze jours. Aujourd'hui encore, il souffre de lésions cérébrales.
"Ce n'était pas du courage, c'était simplement de l'indignation", explique Marin dans une vidéo publiée sur la page Facebook "Je soutiens Marin".
L'association "La Tête Haute" a été créée par Audrey Sauvajon, la maman de Marin. Plusieurs capsules vidéos ont été publiées dans le cadre de cette campagne contre les violences.
"Etre citoyen, c'est être libre. Libre de se parler, de se balader, de rire avec ses amis [...] c'est en s'entraidant que tous ces drames quotidiens pourraient être évités", martèle Marin. En concluant qu'il faut "chasser la peur de nos rues", ensemble