"C'était une femme fabuleuse qui s'est battue pendant des années. Elle avait fait une promesse à son fils qui était de poursuivre son combat et que la loi sur l'euthanasie évolue", a-t-il ajouté.
Le débat sur la fin de vie relancé
L'"Affaire Humbert" au début des années 2000 avait relancé le débat sur la fin de vie en France.
Tétraplégique, muet et quasiment aveugle à la suite d'un accident de la route, mais disposant de ses facultés intellectuelles, Vincent Humbert meurt le 26 septembre 2003.
Auparavant, de son lit d'hôpital de Berck (Pas-de-Calais), cet ex-pompier avait demandé solennellement par écrit au président Jacques Chirac "le droit de mourir". Le chef de l'Etat lui avait répondu: "je ne peux vous apporter ce que vous attendez".
Sa mère Marie a tenté d'exaucer son vœu, à la date anniversaire de l'accident, le 24 septembre 2003, injectant des barbituriques dans une de ses perfusions.
La mère de Vincent bénéficie d'un non-lieu
Plongé dans le coma, Vincent Humbert est maintenu en vie deux jours, avant que le médecin réanimateur, le docteur Frédéric Chaussoy, ne débranche son respirateur artificiel. Poursuivis, la mère et le médecin bénéficieront d'un non-lieu en février 2006.
(Avec AFP)