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MARCHE DES MÉTIERS FANTÔMES À LYON : "ON EST DES INVISIBLES"

Mercredi 28 Septembre - 15:31

Santé


Les salariés du secteur médico-social dans les rues de Lyon - © Léa Duperrin - Radio Scoop
Ce mercredi 28 septembre défilaient dans les rues de Lyon les salariés du secteur médico-social. Ils demandent une revalorisation de leurs conditions de travail.


Selon la préfecture, ils étaient près de 1 400 personnes à se réunir pour "la marche des métiers fantômes" ce mercredi 28 septembre à Lyon (Rhône), entre le quai Jules Courmont et la préfecture. 

Associations et fondations œuvrant notamment dans le domaine du handicap se sentent oubliées du Ségur de la santé et de sa prime de revalorisation. Ce mouvement du secteur médico-social a pour objectif de mettre en avant les grandes difficultés de recrutement et de financement rencontrées par ses salariés.

Baptiste, qui défilait dans les rues de la ville ce mercredi, travaille dans un foyer d'accueil médicalisé de l'Ouest lyonnais. Il dénonce à notre micro un manque de considération de la part du gouvernement, symbolisé par le non-versement de la prime :

"Pourtant, on fait un travail capital. Aujourd'hui, nos salaires ne sont pas revalorisés, c'est pour cela que l'on parle de métiers fantômes. On est des invisibles, alors qu'on fait un travail sans lequel les personnes en situation de handicap ne pourraient pas vivre [...]. Il faut qu'on soit considéré, et pour cela, il faut revoir les conditions de travail, et donc le salaire."


Un métier "très peu connu de la société"



Même son de cloche du côté de Marina. Cette jeune femme de 22 ans est alternante dans un Établissement et service d'aide par le travail (ESAT). Elle participe à la mobilisation pour faire connaître son travail : 

"On accompagne ces personnes dans leur vie professionnelle, mais aussi dans leur vie personnelle. C'est un métier que j'adore, mais c'est aussi un métier qui est très peu connu de la société. La manifestation d'aujourd'hui est là pour nous faire connaître et montrer que ces métiers sont indispensables."

Les manifestants réclament ainsi un grand plan de soutien et de développement du secteur pour pouvoir continuer à accompagner les personnes les plus vulnérables.