D'après Le Progrès, 2.000 personnes ont répondu présentes au rassemblement prévu ce jeudi à 19h devant l'hôtel de ville.
C'est à l'annonce de la première ministre que des tensions se sont fait ressentir. La colère a investi le cortège.
Feu de poubelles, préfecture taguée et tirs de mortiers d'artifices
Le cortège en colère s'est dirigé vers la Bourse du travail puis vers la permanence du député Quentin Bataillon où des tramways ont été bloqués, des poubelles renversées et incendiées.
Malgré l'annonce de la fin de la manifestation par une responsable syndicaliste, une centaine de personnes se sont rendues devant la préfecture. Vers 21h à la suite de jets de projectiles et de tags sur l'édifice, les policiers sont intervenus et ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les derniers manifestants.
Trois interpellations ont eu lieu pour incendie volontaire et entrave à la circulation.
Le préfet de la Loire, Alexandre Rochatte, n'a pas manqué de réagir via un communiqué.
De leur côté, les services de la ville sont intervenus dès la fin de la manifestation pour procéder au nettoyage. Une dizaine d'agents ont été mobilisés jusqu'à 5h du matin pour retirer les tags et ramasser les poubelles renversées.
Le poste de police municipale, rue Gérentet, n'a pas été épargné par les tags, la municipalité prévoit de porter plainte.
Le maire de Saint-Étienne et président de Saint-Étienne Métropole, Gaël Perdriau "condamne de tels actes de dégradations et lance un appel au calme et à respecter le bien public qui est celui de tous les Stéphanois lors des prochaines manifestations et rassemblements menés par les organisations syndicales pour s'opposer, de manière légitime et pacifique, à la réforme du gouvernement sur les retraites".