Les opérations de rapatriement vers la métropole vont pouvoir débuter, a indiqué le colonel Barbry sur BFM TV.
Conditions de vol "compliquées"
"Il est trop tôt pour pouvoir préjuger de la date de ces différentes analyses, on va laisser aux spécialistes le temps qu'il convient pour analyser tous les paramètres de vol qui sont dans ces boîtes noires", a-t-il poursuivi. "Aucune piste n'est écartée, c'est au bureau enquête-accident qu'il reviendra de déterminer les causes de cette collision supposée."
M. Barbry a précisé que les conditions de vol durant cette opération étaient "extrêmement compliquées".
"Les nuits sont classifiées de 1 à 5, 1 pour les plus claires jusqu'à 5 pour les plus noires. Une nuit de niveau 5 (comme c'était le cas ici, ndlr) c'est une nuit sans Lune, éventuellement avec une couverture nuageuse, qui rend les conditions de vol extrêmement difficiles. Les pilotes oeuvrent avec des jumelles de vision nocturne qui intensifient la lumière résiduelle quand il n'y a pas de Lune, pas de sources de lumière artificielle comme des villes, comme c'est le cas dans cette région", a encore expliqué le colonel Barbry.
Hommage national aux Invalides lundi
Celui-ci a également déclaré que les "hélicoptères de l'armée française ne sont pas équipés de systèmes anti-évitement, ce qui n'aurait pas de sens dans la mesure où justement ces hélicoptères sont prévus pour voler en patrouille".
D'après BFMTV, une cérémonie d'hommage national, présidée par le président Emmanuel Macron, aura lieu lundi 2 décembre prochain aux Invalides à Paris.






