Cet habitant de Vénissieux âgé de 20 ans a été mis en examen pour "provocation directe à un attroupement armé suivie d'effet", d'après le Progrès. Le Parquet a requis le mandat de dépôt à son encontre.
De plus, les 10 mineurs déférés devant le juge jeudi et vendredi ne feront pas l'objet de mise en détention.
Vendredi :
Un message a été diffusé dans la journée du 31, via le réseau social Snapchat, appelant à un rassemblement le soir à 19h00, place Bellecour à Lyon, pour commettre des "exactions envers les forces de l'ordre, les personnes et les commerces", selon la police.
Le suspect, un habitant de Vénissieux de 20 ans, défavorablement connu, a été interpellé le 31 à 16h30, sur le pont de l'Université, dans le 7e arrondissement de Lyon. Il a nié les faits. Il reconnaît que le message a bien été émis de son téléphone, mais par une autre personne, dont il refuse de donner l'identité. C'est cette même personne qui aurait également créé le compte Snapchat.
Il est présenté au parquet ce vendredi 2 novembre, pour "menaces de crime contre les personnes matérialisées par écrit, image ou objet, et provocation à un attroupement armé suivie d'effet".
Nombreux incidents à Lyon et dans le Rhône
13 personnes ont finalement été interpellées et placées en garde à vue, dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, pour des dégradations volontaires, des violences volontaires sur les forces de l'ordre, des violences volontaires aggravées, des outrages et menaces de mort, ainsi que pour du recel de vol.
10 de ces 13 personnes sont présentées au parquet.
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait annoncé lundi avoir porté plainte, après la diffusion sur internet de messages appelant à une "purge" des policiers. L'auteur, qui avait reconnu avoir fait "une blague", a été placé en garde à vue en Isère.
