Cette année, la marche ne traversera par le centre-ville de Lyon. Le rendez-vous est fixé dès midi à l'Esplanade Geneviève Anthonioz de Gaulle à Villeurbanne. Le cortège prendra ensuite la direction du parc de la Tête d'Or, où un village associatif sera installé toute la journée.
Une marche en "non-mixité"
Comme lors de la précédente édition, la marche se fera en non-mixité. C'est-à-dire que des espaces spécifiques seront réservés "à des personnes concernées par un certain type d'oppression et de discrimination".
Concrètement, la marche sera composée d'un cortège de personnes trans/non-binaire/intersexe en tête, puis du cortège des queers racisé(e)s, puis un cortège lesbien, etc.
"Lorsque l'on fait partie de groupes opprimés, il peut parfois être difficile d'accéder à certains lieux et de s'y sentir à l'aise et en sécurité. La non-mixité est une pratique qui permet ponctuellement de réserver des espaces spécifiques à des personnes concernées par un certain type d'oppression [...] Cela permet d'éviter certains problèmes liés à la présence de personnes non concernées qui se
situeraient dans ces espaces", se justifie le Collectif Fiertés en Lutte, qui organise la marche.
Une "non-mixité" qui fait polémique. Certains membres de la communauté évoquent notamment "une discrimination inversée" contraire aux valeurs prônées par le mouvement.
Plus de 15 000 personnes sont attendues.