Vers un état des lieux de tous les marchés
Après une enquête réalisée auprès de 1.000 clients des marchés lyonnais, plusieurs demandes ont été formulées : plus de propreté, plus de place pour déambuler dans les allées ou encore, davantage de produits locaux sur les étals. Pour diversifier l'offre, la Ville de Lyon prévoit de lancer des appels à candidatures lorsqu'une place est vacante. À noter que les produits de saison ont été ajoutés sur la liste des "produits prioritaires".
"Il a fallu échanger, toutes les mesures n'ont pas entraîné de consensus", reconnait Camille Augey, adjointe à l'économie durable. C'est le cas par exemple de la durée d'absence maximale pour les commerçants, qui a notamment provoqué l'opposition de certains commerçants à la Croix-Rousse. "Cette durée va passer de 8 à 5 semaines, c'est-à-dire que le commerçant doit être présent un peu moins d'une fois par mois s'il souhaite conserver sa place. C'est une demande que les Lyonnais nous ont fait remonter, de pouvoir retrouver leurs commerçants régulièrement", poursuit Camille Augey.
Autre point de discorde, la suppression des barnums. "Ce sont des pieds au milieu des allées, ce qui ne facilite pas la circulation dans les allées, ça peut même être dangereux. Au départ, on souhaitait une mise en conformité d'un an, finalement les commerçants nous ont demandé un délai plus important. On est tombé d'accord pour une interdiction pour le 1er janvier 2025".
Prochaine étape, réaliser un état des lieux complet des marchés à Lyon. Les emplacements, les horaires, le contenu : tout va être passé à la loupe des différentes mairies d'arrondissement. Du côté de la mairie centrale, les élus anticipent les rumeurs : "nous ne souhaitons pas des marchés 100% bio dans toute la ville et la suppression des marchés populaires !", rappelle Camille Augey. "Nous ferons en sorte qu'il y en ait pour tous les budgets".






