"Peut-être qu'à l'époque, certaines personnes n'ont pas osé parler"
"Ils vivent avec un poids énorme", explique maître Christophe Bruschi, avocat au barreau de Lyon. Il représente une partie de la famille d'Yves Lerebourg, qui garde espoir de connaître un jour la vérité. "Non seulement il y a les circonstances terribles de sa mort, mais il y a le poids de l'ignorance."
Une lettre a donc été envoyée au procureur de Lyon, avec l'objectif de lancer un appel à témoins. Si de nouveaux éléments sont découverts, l'enquête pourrait rouvrir.
"Peut-être qu'à l'époque, certaines personnes n'ont pas osé parler. Peut-être qu'aujourd'hui, ce serait différent", poursuit l'avocat. "L'enquête n'a pas été bâclée, tout ce qui pouvait être fait a été fait. Mais force est de constater que cela n'a pas été suffisant."
Les enquêteurs s'étaient notamment penchés sur le milieu du trafic de drogue, que la victime fréquentait. Des fournisseurs, des clients : plusieurs personnes avaient été placées en garde à vue. En vain.