Un message de paix
"Je joue seul, mais de savoir que nous sommes plusieurs en Belgique, en Russie, en Ukraine... C'est assez émouvant. Et puis le carillon, c'est comme un grand haut-parleur. Pour envoyer un message de paix, de fraternité. À notre modeste niveau", poursuit Charles Dairay.
Un acte symbolique, comme peuvent l'être les drapeaux de l'Ukraine hissés sur les façades. Pour Sonia Zdorovtzoff, adjointe aux relations internationales, c'est une manière de rester solidaire. "C'est un message envoyé aux Lyonnais, pour continuer de s'engager, de penser à l'Ukraine. C'est un acte qui entre en résonance avec les autres initiatives portées par les acteurs culturels comme l'auditorium de Lyon qui a également joué l'hymne ukrainien."
La Ville continue par ailleurs de coordonner les dons dans les neuf arrondissements, et se prépare à accueillir de nouveaux réfugiés. Des hébergements temporaires sont proposés en ce moment pour les personnes qui ne font que transiter avant de rejoindre l'Espagne, le Portugal ou le Sud de la France.
"Nous savons que nous avons des cars qui doivent arriver en provenance de la Pologne, nous avons donc mobilisé avec la préfecture deux gymnases qui vont permettre un accueil rapide avant d'orienter les personnes de manière plus pérenne", ajoute Sonia Zdorovtzoff. "Que ce soit à travers de bâtiments mis à disposition par la Ville, ou de l'hébergement citoyen."
Lors du son prochain conseil municipal, les élus lyonnais voteront une subvention de 30.000 euros au profit du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, via le Fonds d'action extérieure des collectivités territoriales (Faceco).