Des autotests vendus à prix coûtant
"Vu la queue qu'il y a à la pharmacie, je trouve que c'est une très bonne chose", explique Janine. Elle s'empare d'une boîte "en cas d'urgence, pour ne pas être prise au dépourvu."
Trop de monde à la pharmacie, la remarque revient souvent. Quand ce n'est pas les ruptures de stock. Au Carrefour de Vaulx-en-Velin, la direction assure être bien approvisionnée. Les grandes surfaces ne sont autorisées à vendre des autotests que depuis la semaine dernière.
"C'est un service que l'on rend à nos clients, c'était important pour nous. En plus nous les vendons à prix coûtant, ce n'est donc pas une démarche commerciale", indique Sylvain Dalmais, le directeur. "Les clients ne se ruent pas dessus, mais la demande est là. Notamment pour les familles ou les enfants en cette semaine de reprise."
"Ma sœur est positive et je vis avec elle alors... je vais commencer par un autotest", souffle Emmanuella. Acheter en supermarché plutôt qu'en pharmacie ? "Quand on en a déjà fait, je ne vois pas où est le problème. Et puis pour être honnête, même en pharmacie j'en ai fait sans qu'un professionnel de santé ne soit là pour m'expliquer", ajoute-t-elle.
Des notices sont d'ailleurs affichées et disponible en version papier, pour les adultes et pour les enfants. Un QR Code permet aussi d'être redirigé vers le site concerné du gouvernement.
Quant au prix, 9,75 euros la boîte pour cinq autotests, "c'est raisonnable" juge Charles. Légèrement enrhumé, il prend une boîte et poursuit : "ce qui serait bien c'est que notre gouvernement les rende gratuits pour que tout le monde se fasse dépister... mais là on parle politique !"
Pour rappel, les autotests sont destinés aux personnes de plus de 15 ans qui n'ont pas de symptômes et qui ne sont pas cas contact. Dans ces derniers cas, il est conseillé de privilégier un test PCR auprès d'un professionnel de santé. À noter que les autotests sont utiles à condition d'en réaliser au moins un ou deux par semaine.