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Lyon - Mort du gendarme Myriam Sakhri : la famille ne baisse pas les bras

Mercredi 24 Octobre - 05:30

Actualité


La gendarme Myriam Sakhri avait été retrouvée morte le 24 septembre 2011. - © DR
Sept ans après le drame, les proches de Myriam Sakhri sont toujours en quête de vérité. La gendarme, alors âgée de 32 ans, avait été retrouvée morte d'une balle dans le ventre en septembre 2011 dans son logement de fonction à la caserne Delfosse (Lyon 2e). Un rassemblement est organisé ce mercredi 24 octobre, à Lyon, afin d'obtenir des réponses.


La famille de Myriam Sakhri ne se résigne pas. Après plusieurs années de batailles judiciaires qui avaient abouties à un non-lieu de la part de l'instruction, les proches de la gendarme désavouent toujours la version officielle : le suicide avec son arme de service de Myriam Sakhri dans son appartement de fonction de la caserne Delfosse (Lyon 2e).

La raison de leur colère : "le contexte" au moment du décès, raconte Damia Boughalmi, la nièce de la gendarme. "La veille de sa mort, elle était allée voir un avocat dans l'idée de déposer une plainte pénale", explique le nouvel avocat de la famille, Me Basson-Larbi. Myriam Sakhri avait dénoncé les comportements racistes de certains de ses collègues et disait être victime de harcèlement. Elle avait aussi contacté une association de défense des droits militaires.

La question des scellés


Si les proches de Myriam Sakhri se rassemblent ce mercredi, c'est la question des scellés -comprenez les effets personnels de la gendarme- qui est au cœur des débats. "Si on veut ouvrir une nouvelle procédure judiciaire, il nous faut un élément nouveau pour le procureur qui pourrait se trouver dans les scellés", indique l'avocat de la famille. Des scellés dont les proches "ont eu des échos dissonants" ces derniers mois, exprime l'avocat. D'après la dernière notification, certains auraient "été endommagés, disparus ou détruits".

Et si l'avocat, originaire de Lyon, désormais au barreau de Paris a décidé de reprendre le dossier en main au début du mois, c'est parce qu'il croit savoir "que les langues commencent à se délier". "La famille a recueilli des témoignages spontanés... Sept ans après, ça semble être le bon moment", dit-il. Damia Boughalmi espère que "certains, qui étaient des collègues de Myriam, prennent leur courage à deux mains". Et "qu'ils le fassent avec honneur et courage", en référence aux derniers mots de la gendarme sur les réseaux sociaux avant sa mort.



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