Si certains clients repoussent leurs achats et prévoient venir un peu plus tard, d'autres ont décidé de fuir le centre-ville. La commerçante lyonnaise ne critique pas les raisons du mouvement mais aimerait que les gens comprennent sa situation : "J'ai quinze salariés à payer à la fin du mois, si je ne fais pas mon chiffre d'affaire, je ne peux pas les payer. Et le premier salaire impayé, en tant que gérante, c'est le mien".
Un constat à relativiser
Pour Clément, gérant d'une boutique d'équipements de sports nautiques et terrestres à Lyon, le constat est plus positif : "Au passage du cortège principal, je n'ai rien noté de particulier. On a juste été obligés de fermer deux fois les grilles, donc à part empêcher quelques clients de rentrer, la plupart étaient tout de même présents".
Un constat plutôt positif, grâce à la Fête des Lumières selon lui : "Peut-être que ça a permis de ramener des gens extérieurs et de motiver les autres à quand même sortir de chez eux".