L'histoire, très originale, raconte l'aventure d'une main échappée d'un laboratoire, qui est à la recherche de son corps. Le long-métrage a été presque entièrement réalisé dans les studios Xilam, à Villeurbanne. Entouré de 15 personnes, Fursy Teyssier s'est chargé de la fabrication des décors qui a duré une dizaine de mois.
Le réalisme avant tout
Le chef-décorateur avait comme consigne de réaliser une banlieue parisienne réaliste : "Une ville "vraie" avec des gens qui travaillent dans des quartiers populaires, composés de poubelles, de mégots par terre et de murs décrépis. La difficulté essentielle a été de se documenter sur la banlieue parisienne".
Ce que Fursy a apprécié, c'est de "travailler les lumières et les ambiances", mais ce qui lui a fait le plus plaisir, "ce n'est pas tant que cela se soit fait uniquement à Villeurbanne, mais que l'animation commence à se délocaliser un peu de Paris. Il y a beaucoup de compétences à Lyon, et peu de travail. Le fait que Xilam se soit installé à Lyon prouve qu'en province, on peut faire des films de qualité."
J'ai perdu mon corps est toujours à l'affiche dans les salles obscures.