Certains passagers encore confus
Les contrôles du pass sanitaire sont réalisés en gare, au moment de monter dans le train, à bord ou même à l'arrivée. À la gare Part-Dieu, les personnels d'un prestataire vêtus de gilets bleus vont directement à la rencontre des voyageurs pour éviter les files d'attente.
"Je viens de Montélimar, mais on ne m'a pas demandé mon pass", explique Camille sur le parvis. "Ah mais c'était un TER... On a besoin du pass ?", s'interroge-t-elle. La réponse est non, le pass n'est demandé que pour les longs trajets.
Un peu plus loin, Brice s'en va pour Avignon. "Mon pass, je l'ai ! J'ai eu le Covid il y a moins de six mois", ajoute-t-il, "mais j'ai déjà pris le TGV deux fois depuis Lille et je n'ai pas été contrôlé." Ce lundi, le gouvernement annonçait des contrôles "massifs" mais "aléatoires". Près d'un quart des trains ont été contrôlés lundi indiquait le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari.
Le pass ne fait pas l'unanimité chez les voyageurs
Les passagers sont aussi prévenus par SMS et par mail, pareil au moment de prendre un billet sur internet. Pour tous les voyageurs contraints de rester à quai, il est possible d'échanger ou de se faire intégralement rembourser, y compris le jour-j.
Quoi qu'il en soit la mesure continue de diviser. "Je suis contre, il faut arrêter ce sketch c'est du grand n'importe quoi", dénonce Rachel dans le hall de la gare. "Il aurait mieux fallu rendre la vaccination obligatoire !"
Pour Rose-Marie en revanche, "si c'est la seule solution pour contraindre les gens à se faire vacciner... Je ne vois pas comment s'en sortir autrement"
Le pass sanitaire ne concerne pas encore les mineurs, mais il sera obligatoire pour les 12-17 ans dès le 30 septembre.