Concrètement, les médecins et chirurgiens peuvent désormais s'attaquer aux interventions cardio-vasculaires les plus complexes, "anévrismes et dissections de l'aorte" : "on peut désormais soigner des patients qui étaient laissés à l'abandon", indique le professeur Million. La première salle d'opération de ce genre en France a déjà accueilli plus de 30 patients depuis la mi-juillet. Les médecins assurent "avoir déjà des résultats très prometteurs".
Un scanner en réalité augmentée
Autre argument de taille du robot, la possibilité de "réaliser des scanners pré-opératoires en 30 secondes" mais surtout, "la possibilité de voir en réalité augmentée" les scanners des patients. "Avant on avait la vue classique en 2D et en noir et blanc, aujourd'hui on voit en 3D et en couleur. C'est un gain de précision énorme", clame le chirurgien.
Avec cette salle dite hybride, l'hôpital Louis Pradel vise aussi à conforter "sa renommée nationale et européenne". Et a donc vocation à accueillir des patients d'Auvergne-Rhône-Alpes et même d'autres régions hexagonales.
