Employées via un site chinois, les masseuses sont hébergées dans les salons. En situation irrégulière, elles sont obligées de payer un loyer. Malgré le bénéfice important réalisé par les gérants (entre 30.000 et 40.000 euros par mois), ces dernières reçoivent un faible salaire.
L'argent est également blanchi chaque mois et l'activité de proxénétisme dissimulée. Les gérants gardent le reste des bénéfices pour financer des biens immobiliers ou des véhicules.
Onze interpellations et plus de 270.000 euros saisis
Le 11 août 2022, une information judiciaire est ouverte pour proxénétisme aggravé, blanchiment et travail dissimulé. Quatre mois plus tard, deux suspects sont interpellés le 5 décembre dans la région parisienne. La somme de 76.000 euros et des bijoux de valeur sont saisis.
Le lendemain, neuf autres personnes sont arrêtées au sein de l'agglomération lyonnaise et à Grenoble. La police perquisitionne plusieurs véhicules, des bijoux, de la maroquinerie de luxe et plus de 200.000 euros.
Les suspects ont reconnu les faits tandis que les masseuses entendues ont confirmé des actes sexuels moyennant une rémunération. Neuf individus ont été présentés au magistrat instructeur les 8 et 9 décembre dernier.






